De l'écopâturage à la forêt participative
Conduire le chantier dans le quartier Belle-Terre en gérant l’environnement de
manière dynamique a toujours été une priorité pour tous les acteurs engagés sur
le terrain, d’autant plus que la moitié des surfaces appartiennent au domaine
public communal. Les efforts déployés pour le remploi des terres excavées en
sont un bon exemple. Celles-ci ont été réutilisées en très grande majorité sur le
site. Les matériaux excédentaires font l’objet d’une attention particulière et seront
eux aussi recyclés pour d’autres projets genevois. La plage des Eaux-Vives
notamment recevra encore 1'500 m
3 en provenance de Belle-Terre.
Ces
importants mouvements ont également nécessité l’ensemencement de larges
espaces, pour l’heure inexploités, afin de maintenir la vivacité des sols,
aujourd’hui entretenus à peu de frais par une dizaine de moutons valaisans. Ce
projet d’écopâturage s’inscrit dans la même lignée que celui de la « forêt
participative » lancé par la Commune, qui invite citoyen-ne-s et entreprises locales
à s’engager pour créer, sur un hectare, un nouvel écosystème à caractère
forestier, propice à la biodiversité.